Jambes sans repos : Prenez-vous des médicaments ?
Date de publication :
20 avril 2018
Le syndrome des jambes sans repos peut beaucoup altérer la qualité de vie, en raison surtout de la perturbation du sommeil. Certains médicaments causent ou aggravent le phénomène.
Ce syndrome se caractérise par des sensations de brûlures, de décharges électriques ou de fourmillements dans les membres inférieurs. Les troubles apparaissent uniquement au repos, en position assise ou allongée, et ils sont plus intenses le soir et la nuit. Les symptômes peuvent être très gênants, douloureux, et perturber le sommeil. Ils peuvent être soulagés de manière transitoire par des mouvements actifs.
Comme l’explique la revue médicale Prescrire, le syndrome est plus fréquent dans certaines situations, comme en cas de déficit en fer (avec ou sans anémie), pendant la grossesse (notamment au troisième trimestre), ou encore en présence d’une insuffisance rénale ou d’une maladie du système nerveux central. Il semble exister un facteur familial dans un cas sur deux environ.
Il apparaît aussi que des médicaments causent ou aggravent le syndrome des jambes sans repos : psychotropes, antidépresseurs, neuroleptiques, antihistaminiques H1 sédatifs… Les troubles sont réversibles en quelques jours à quelques semaines, poursuit Prescrire, qui ajoute qu’une diminution des doses ou un arrêt du médicament suspecté peut rendre service au patient. Enfin, parfois, le médicament prescrit pour soulager le syndrome des jambes sans repos aggrave les symptômes après une période d’amélioration.
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